mission concours base loi MOP +Signalétique+MOB+Design d’espace
type construction neuve + curage existant
maître d’ouvrage Toulouse Métropole
maître d’oeuvre CoCo architecture, BETEM, Sigma Acoustique
date 2020
surface 730m²
prix 2,7 M€ HT
lieu Toulouse (31)

La Cité de l’espace va être dotée d’une nouvelle activité avec la création d’un Simulateur de Vol Spatial. Le simulateur lui-même sera implanté dans le bâtiment existant Terr@dome. Le projet consiste en la réalisation d’un bâtiment SPATIOPORT qui permettra l’accueil et le parcours jusqu’au simulateur au sein du Terr@dome. Le projet prévoit également des travaux de curage et de démolitions de l’intérieur du Terr@dome ainsi que des travaux de réfection de l’enveloppe du Terr@dome.
Le Spatioport, bâtiment conçu comme un aéroport pour l’espace, accueille le visiteur qui s’apprête à vivre l’expérience du décollage d’une fusée. Le nouvel édifice qui évoque l’envol, s’enroule autour du Terr@dome existant, tout en ouvrant une perspective vers la Station Mir. Le Spatioport adopte une forme inspirée du vivant, des constructions vernaculaires et traditionnelles, de construction géologiques complexes. Le bâtiment se compose d’écailles qui se superposent pour évoquer la dynamique de l’envol, trouvant leur paroxysme au niveau du hall pour inviter les visiteurs à entrer.
Le plan du Spatioport et les espaces extérieurs qui l’accompagnent sont dessinés dans la même logique que le plan masse de la cité de l’espace : la forme de base est le cercle, décliné sur tout le site. A l’extérieur, les volumes imbriqués se décalent pour créer des auvents, des débords. Ils protègent les visiteurs pendant leur attente à l’extérieur. Ils offrent des apports de lumière en partie haute et des vues vers la station MIR. Le hall bénéficie de la plus grande hauteur, de part et d’autre les volumes se réduisent petit à petit au long du parcours, ainsi que la surface des vitrages et donc de la lumière naturelle. Les espaces servants sont rassemblés dans des boites qui bordent la forme arrondie du Terr@dome. Des tableaux d’affichage LEDs sont disséminés derrière le vitrage opale qui habille les volumes des espaces servants afin d’informer les visiteurs sur les départs des missions. Un rayonnement de caniveaux techniques dessine un sol « ergonomique » offrant une grande flexibilité d’aménagement. Les façades et les toitures des volumes sont traitées comme un manteau technologique intelligent, qui permet de produire de l’énergie (membrane EPDM avec cellules photovoltaïques intégrées) et de donner à lire le bâtiment de nuit (grâce à des bandeaux LEDS et à des trames photo luminescentes intégrées). Le projet fait la part belle aux matériaux biosourcés, notamment le bois qui est très présent à l’intérieur, en charpente et sur le mobilier.