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Quartier de la gare à Naucelle

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mission complete
type maitrise d’oeuvre urbaine
maître d’ouvrage commune de Naucelle
maître d’oeuvre CoCo architecture mandataire, Guillaume Laizé, Getude
date 2015 – 2018
prix 1,25M€ HT
lieu Naucelle (12)

programme requalification de la RN88, reconquête des espaces publics adjacents et amélioration des connexions entre les différents quartiers

Sur la commune de Naucelle, le village de Naucelle-Gare est aujourd’hui un nœud dans le territoire. Longitudinalement, il est sur la route entre Naucelle et la vallée du Viaur, transversalement, il est traversé par le chemin de fer reliant Toulouse, Albi et Rodez.

Le village de Naucelle-Gare s’est construit autour d’un grand axe routier reliant Albi à Rodez : la route d’argent. Poids lourds, et travailleurs empruntaient cet axe quotidiennement pour rejoindre leur travail ou leur destination de chargement. Depuis le nouvel axe routier RN88, Naucelle-Gare s’est retrouvé isolé, détaché et excentré des flux quotidiens. La déviation a cependant amené l’expansion du tissu pavillonnaire : habiter à la campagne et travailler en ville est devenu possible pour les résidents de Naucelle. L’enjeu du projet de réaménagement de Naucelle-Gare est de provoquer la mutation d’un caractère très traversant et redonner aux habitants des espaces publics semblables aux autres villages ruraux que l’on peut trouver en Aveyron, en améliorant les connexions entre les différents quartiers.

Enrobé sur toutes les surfaces sans distinction, signalétique et éclairage routier, trottoirs quasiment inexistants, le paysage de Naucelle Gare laissait peu de place au piéton, ne facilitant pas les déambulations des habitants et usagers.

La proposition a été de modifié complétement les espaces publics en leur redonnant un caractère de place de village, voire d’espaces enherbés, tel d’ancien couderc comme on pouvait le voir dans nos villages. On a réouvert des espaces qui étaient enfermées par de grandes haies pour redonner de la lisibilité aux constructions et au piéton, donner à voir la gare, l’arrivée du train, ou encore la continuités des espaces publics séparés par la voierie.

Les voieries ont été retravaillées pour hiérarchiser les mobilités. Sur l’Avenue Jean Moulin, au fort caractère routier, nous avons marqué les seuils de sorties de parcelles pas des bandes de béton balayés poché pour obtenir un visuel en dent de scie. Les piéton est au même niveau que la voiture, la voierie rétrécie, le rapport de force entre mobilités évolue.

De fait, les pratiques de village s’installent avec la vie qui y correspond. Le projet vise à donner lieu au lien social, en encourageant les festivités et nouveaux usages que peuvent rechercher ces habitants.

Crédits photos : Edouard Decam