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Université LLSH face à la mer

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mission concours lauréat – base loi MOP+SSI+HQE
type construction neuve
maître d’ouvrage Université de Nouvelle Calédonie
maître d’oeuvre Jean de Giacinto architecte mandataire, CoCo architecture, Philippe Jarcet architecte, ITCE, OASIIS, VIAM, BASE, CIEL, DVVD
date 2008-2012
surface 6 450m²
prix 11 M€ HT
lieu Nouméa (98)

L’université de Nouméa est répartie sur les sites de Nouville et de Magenta. Ces deux sites, trop éloignés l’un de l’autre, posent des problèmes d’organisation auxquels l’université met fin aujourd’hui en quittant les locaux vétustes de Magenta pour développer le site de Nouville en un vaste campus.

A Nouville, l’université profite de l’impulsion que lui apporte l’hébergement des Jeux du pacifique en 2011 pour s’étendre et se réorganiser. La construction du département «Lettres, Langues et Sciences-Humaines, formation continue et vie sociale», est l’occasion de créer des locaux fonctionnels, sûrs, accueillants et de participer à la structuration du nouveau campus. Cet édifice est un des premiers visibles depuis l’avenue James Cook, situé le long de la voie à flanc de coteau, face à la mer. Il est un élément fort pour le campus.

L’enjeu du bâtiment LLSH et formation continue est d’asseoir le développement du campus en offrant une image forte, intégrée au site, reliant l’ensemble des départements et des équipements universitaires. Le parti architectural choisi souligne la linéarité du terrain naturel en terrasse et s’insère entre des programmes existants.

Le bâtiment se développe sur deux ailes parallèles qui épousent le coteau sans remodeler le terrain. Des pilotis béton aux formes évidées permettent de poser le bâtiment sans réaliser de terrassements. Ainsi, une part importante du terrain constructible est rendue au paysage. Le projet tire parti au maximum de la topographie du site en s’y insérant de manière cohérente face aux éléments naturels: la mer, la baie, les collines, les terrasses.

L’organisation spatiale en séquences, séparée par des interstices ouvert sur l’extérieur (coursives, galeries) donne souplesse et transparence au bâtiment. L’ombrière en bois protège les façades, ainsi que la couverture, du rayonnement solaire direct et permet leur ventilation naturelle. L’amphithéâtre est positionné en tête, perché sur des pilotis, comme un signal pour le nouveau campus.

Crédit photo : Pierre-Alain Pantz