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Centre d’interprétation

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mission base loi MOP+EXE+OPC
type construction neuve
maître d’ouvrage SEM lda
maître d’oeuvre Atelier RK mandataire, CoCo architecture, ID bâtiment, Bertiarchitecture, ID Bâtiment, BERTI
date 2007/2011
surface 2000m²
prix 1,5M€ HT
lieu La Plage aux Ptérosaures, Crayssac (46)

À l’ère du Jurassique, crustacés, mollusques, crocodiliens, tortues, dinosaures et ptérosaures ont laissé leurs empreintes sur ce lieu, qui était une lagune. Chaque piste est un moment de vie d’un animal, il y 140 millions d’années : un ptérosaure sous la pluie, un autre qui atterrit, un dinosaure qui fait demi-tour…
Ce site d’exception nécessitait une protection vis-à-vis des intempéries, mais aussi de la lumière du jour, les traces n’étant visibles qu’à l’aide d’une lumière rasante. Le but des aménagements, présenté ici, était la protection de ces empreintes fossiles de ptérosaures et leur présentation au public. L’affectation des budgets étant essentiellement concentrée sur la couverture et la mise hors d’eau des plus grandes superficies possibles, l’enjeu était de proposer une construction de qualité à faible coût. Pour le limiter, l’ensemble fait donc appel à des techniques de construction rapides et économiques (filière sèche), utilisées pour les bâtiments industriels. Ces techniques ont les avantages de limiter la mise en oeuvre de fondations nuisibles sur ce site, de réduire le temps des travaux sur site, d’être évolutif dans le temps. L’espace de visite est simplement clos et couvert, ventilé naturellement par de larges ouvertures créées en façades. Une toile occultante en feutre, mise en place sur toutes les faces intérieures, permet qu’aucune lumière ne pénètre dans le site des visites. La toiture est isolée, et l’ensemble des parois et de la couverture sont peint en blanc afin de limiter les problèmes de surchauffe. Les surfaces de couverture sont «rafraîchies» par un système d’aspersion, puis de ruissellement, dissipant la chaleur emmagasinée par la tôle. Ceci diminue la chaleur rayonnée transmise au feutre formant la «peau» intérieure de l’espace accessible et visitable. L’eau aspergée est pompée dans un bassin de stockage alimenté par la récupération des eaux de pluie provenant des couvertures. La toiture est entièrement couverte de panneaux photovoltaïques, transformant la Plage aux Ptérosaures en centrale de production d’électricité. La revente de cette électricité permettra d’équilibrer le budget de l’opération.

Crédit photo : Edouard Decam.

laureat-pmp