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L’Université LLSH publiée dans l’annuel optimiste 2012.

« Nouvelle version après cinq années d’existence. L’Annuel d’architectures optimistes de French Touch a fait évoluer son principe de sélection des bâtiments présentés. Après avoir lancé un appel à projets, nous avons reçu plus de 160 propositions. En décembre 2012, nous avons organisé à la Maison d’architecture d’Île-de-France une journée de jury où, autour des membres de French Touch, nous avons invité cinq personnalités extérieures*. Après deux tours de votes, d’abord en cinq commissions avec une présentation de chacun des projets, nous avons débattu collégialement pour retenir au final 48 bâtiments. L’enjeu de cette livraison est toujours de mettre en avant des architectures réalisées en France et qui, au-delà de l’échelle, du type de commande, de la localisation ou du budget, cherchent, interrogent et proposent des réponses originales aux problématiques actuelles de la fabrication de la ville.

Les programmes de ces réalisations sont ordinaires ; beaucoup de logements (il en faut toujours plus), de crèches, d’écoles, un supermarché, des bureaux, etc. L’architecture ici prend place dans le quotidien des besoins et services de la ville. Le territoire est aussi représenté dans sa diversité. À l’opposé de nombreux pays d’architecture, la France a une diversité de contextes très forte : ville, campagne, bord de mer, montagne, sud, nord, banlieue, centre historique, et une tradition de commandes publiques et privées qui porte les projets dans l’ensemble du territoire. S’invente ainsi une production localisée dont les différences d’images sont souvent perçues depuis l’étranger comme un manque de cohérence architecturale alors que nous les voyons au contraire comme une capacité particulière à répondre de manière spécifique aux réalités contextuelles locales.

Cette collection de diversités, de cas particuliers, met en avant le savoir-faire d’une génération d’architectes attentifs aux besoins spécifiques des usagers et des contextes, qui croit en l’architecture comme un facteur essentiel de la qualité du vivre ensemble. L’architecture est ici un acte politique au sens premier, qui parie sur l’avenir et doit être résolument optimiste. »

David Trottin, pour French Touch.

Voir la fiche de l’université LLSH de Nouméa.