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Cuisine centrale

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mission concours
type construction neuve
maître d’ouvrage mairie de Sarlat
maître d’oeuvre Entreprise Vigier mandataire, CoCo architecture, SNC Lavalin
date 2011
surface 550m²
prix 1,2M€ HT
lieu Sarlat (24)

La nouvelle cuisine centrale pour la ville de Sarlat est située dans une forêt, sur une colline. Elle doit approvisionner les écoles et maisons de retraite, avec une production de 1500repas/jour.

La distribution intérieure a été optimisée avec l’entreprise et le bureau d’études en cuisines collectives. Le plan est fonctionnel, respectant le principe de marche en avant, compact et de plain pied, afin de répondre aux règles d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Au dessous du process cuisine, profitant de la déclivité du terrain, on retrouve les locaux techniques, accessibles depuis le niveau bas à l’ouest.
Le site est constitué d’une forêt d’arbres de hautes tiges. L’intervention architecturale se veut légère et sensible, respectueuse du site naturel dans lequel elle vient se loger. Le volume est donc compact pour limiter le déboisement. Trois façades sont entièrement entourées de forêt, alors que la quatrième concentre tous les accès. Cette façade technique, à l’Est, ouvre sur la plateforme de stationnement et les quais de livraison, elle organise toutes les portes de livraison et d’évacuation.

Les trois autres façades habillent le volume d’une peau lisse et réfléchissante qui s’allie à la végétation du site afin de se camoufler dans le paysage. Elles surlignent dans le paysage le volume parallélépipédique de la cuisine, qui repose sur un socle de béton lasuré noir brillant. Ce socle donne la sensation que le volume de la cuisine flotte dans la forêt.
Le polycarbonate alvéolaire donne de la profondeur au volume et accroche subtilement les ombres des arbres dans le sous-bois. Le recul du bâtiment par rapport aux limites de propriétés lui permet de profiter au mieux de ce filtre végétal. Des bandes adhésives noires, collées en arrière du bardage polycarbonate, texturent les façades pour créer un mimétisme avec le rythme des troncs d’arbres. Ce jeu de façade est inspiré du tableau « Blanc Seing » de René Magritte, peint en 1965.