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Lycée français Théodore Monod

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mission concours
type construction neuve
maître d’ouvrage AEFE Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger
maître d’oeuvre CoCo architecture mandataire, Jean de Giacinto architecte, IRC ingénieurs, A.F. Labrunie
date 2010
surface 6 512m²
prix 4M€ HT
lieu Nouakchott (Mauritanie)

Le lycée Théodore Monod de Nouakchott, en Mauritanie, fut dessiné en 1982 par l’Atelier du Désert d’André Ravéreau. Leur recherches pointues en bioclimatique avaient orienté les choix d’implantation, la forme du bâti et la composition des façades mais la croissance constante des effectifs a nécessité des extensions «au coup par coup» ont fini par réduit l’efficience de l’ensemble. Ainsi un concours pour son extension et sa restructuration a été lancé par l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger. Son but : offrir des espaces de travail adaptés pour des élèves de la maternelle à la terminale. Si le projet relève les défi d’enjeux climatiques évidents comme la chaleur, le soleil et le vent, il se constitue également à partir d’une réflexion autour des savoir-faire locaux, des matériaux disponibles, d’un contexte socioculturel particulier, de l’historique de ce lycée français. Il vise par ailleurs à comprendre et valoriser l’identité propre de l’établissement initial; restaurer les bâtiments d’origine en respectant leur architecture ; créer un projet simple pour unifier l’ensemble et faire dialoguer les architectures du groupe scolaire, à travers le temps et l’espace ; proposer un véritable plan d’aménagement des espaces extérieurs en lien avec l’architecture, l’enseignement, le climat.
Le secteur des petits s’installe donc dans les bâtiments existants, auxquels s’ajoutent des extensions construites dans la même logique d’implantation. L’administration et le CDI se développent en lanières, alternant bâti et patios ombragés, le long de l’avenue. Les bâtiments du collège lycée, neufs, s’articulent pour former des pôles d’enseignement par matières. L’apport d’ombre a été maximisé, en installant des toiles tendues dans les patios et en protégeant les façades des bâtiments d’enseignement. Le mur moucharabieh en pierre d’Atar protège les salles de classe de l’ensoleillement, des intrusions, mais permet la ventilation et la vue.