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Garonne Eiffel

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mission concours
type maîtrise d’oeuvre urbaine
maître d’ouvrage établissement public d’aménagement de Bordeaux – Euratlantique
maître d’oeuvre Studio011 Secchi&Vigano mandataire, CoCo architecture, Arcadis, villes et paysages, Orgeco, 2EI
date 2011
surface 126 ha
lieu Bordeaux (33)

Depuis quelques années le renouveau urbain et médiatique de Bordeaux s’est imposé comme une réussite évidente en termes de notoriété, d’image, d’attractivité résidentielle (+ 10 000 logements et + 20 500 habitants de 1999 à 2008 et untiers de «nouveaux bordelais») et de regain du dynamisme économique (+17 000 emplois).

Ce succès, qui inscrit la CUB dans l’essor accéléré de tout «l’Arc Atlantique», doit être prolongé avec l’arrivée du TGV en 2017 pour conforter son développement économique. C’est l’objet même de l’OIN qui, sur les 738 ha étendus sur les deux rives de la Garonne, vise un volume constructible de 2,5 millions de m² de Shon à l’horizon 2024…

Imaginer un grand projet de transformation de la ville à partir de la ville elle-même nous a paru inévitable dans le cas du secteur Garonne-Eiffel. Il ne s’agit pas de partir de zéro, mais de proposer de nouveaux cycles de vie pour une partie du territoire bordelais qui en a déjà traversé plusieurs: marais, zone d’activités rurales et de maisons de plaisance, d’infrastructures et d’industries.

Le projet doit se confronter avec toutes les contraintes du site (pollution, risque d’inondation, industries sur le départ…) en imaginant une ville qui coexiste avec le risque d’inondation et capable de confiner le risque lié à la pollution. Tout cela en proposant des stratégies peu coûteuses. Pour ces raisons notre approche est de travailler avec ce qui est déjà là (c’est-à-dire avec une stratégie de recyclage) en reconnaissant les «coïncidences heureuses», dues au hasard de la stratification: autant de potentialités.

Réutiliser la structure spatiale du site est donc le premier point-clef de notre proposition: il s’agit de faire avec une série de bandes perpendiculaires à la rivière, souvent marquées par des cours d’eau depuis canalisés, ou par les traces d’une ligne de chemin de fer. Les bandes transversales et les voies ferroviaires marquent ainsi une grille sur laquelle s’appuie le projet, en donnant un rythme et une direction à cette nouvelle partie de ville. Elles dessinent aussi la figure ouverte d’un espace public, d’un parc réutilisant l’existant.